Rassemblement Pogo en Manche 2023
Barneville-Carteret le 17 juin
Les participants sont ravis de leur rencontre. Pourtant, les conditions météo n’étaient pas formidables. Mais au bar du Yacht Club, les Carteraitais sont accueillants et la compagnie est agréable. Nous passons donc une bonne soirée à discuter pogo.
Le lendemain, le départ de course prévu le matin est repoussé à l’après-midi, faute de vent. A la place nous faisons route un peu au moteur, un peu à la voile pour rallier Les Ecrehou, un adorable groupe d’îlots (certains diraient un tas de cailloux dispersés) qui n’a que le défaut d’être soumis à la couronne britannique.
Une bonne baignade (facultative car l’eau est à 14°C !), un déjeuner à couple les uns des autres, et nous sommes prêts à batailler.
Le vent le permet et Philippe donne le départ à la bouée de l’Ecrevière. Départ au portant. Shah croit bien faire en s’écartant au vent pour hisser tranquillement son spi et arriver sur la ligne à pleine vitesse. C’est réussi … sauf qu’il passe la ligne après tous les autres. Petit à petit, Shah comble les écarts et rattrape un à un ses concurrents, en jouant intelligemment du plan d’eau. IziPizi et Loulou ont encore une avance significative. C’est alors que le vent mollit. On voit progressivement les spis se dégonfler.
Faut-il lofer pour garder de la vitesse? Faut-il empanner ? Faut-il se rapprocher de la côte pour éviter le courant? Ou partir tribord amure ? On ne sait plus ! Tous nos efforts semblent vains. La girouette tourne autour de son axe et le spi pendouille lamentablement. Tous les bateaux sont regroupés dans la même zone et il est impossible de savoir qui va réussir à rejoindre la ligne d’arrivée. On hisse le gennaker à la place du spi et un petit air finit pas nous pousser vers cette arrivée, devant Portbail. Contre toute attente, nous terminons au près.
IziPizi passe la ligne en premier, suivi de Cleobulle et Maricha. Zorba ferme la marche. Mais les écarts de temps sont faibles. En temps compensé, il n’y a que trois minutes entre les quatre premiers. C’est le petit 6.50 Zorba qui gagne la partie devant Loulou puis Maricha. De quoi alimenter les discutions le soir.
Et c’est par un banquet de grillades que se termine cette agréable et amicale rencontre.
Laissons la conclusion à Thierry (Zorba), fier de son mini :
Je retiendrai cette image qui symboliquement correspond au génie du chantier Structure: C’est le premier modèle qui a fait connaître le chantier et assis sa réputation qui a gagné. Comme quoi le savoir faire du chantier était bien là dès le départ! A renouveler donc, avec des conditions différentes qui montreront que le savoir faire est toujours là dans les derniers bateaux.
Remercions les généreux donateurs qui ont doté les participants de nombreux lots :
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